Association DALO

Faire un don
Bouton menu

Le DAHO, c’est quoi ?

Versions traduites en bas de page

En France, l’État garantit un hébergement à tous.
Si vous n’avez pas réussi à obtenir un hébergement, vous pouvez faire un dossier DAHO ( Droit A l’Hébergement Opposable).

Il vise à obtenir une place stable en hébergement social.

Pour qui ?

Il faut avoir déjà appelé le 115 et ne pas avoir reçu de proposition d’hébergement stable.
Il n’est pas nécessaire d’avoir un titre de séjour ou des ressources.
Les personnes sans papiers et sans revenus peuvent faire un DAHO.

Comment déposer un dossier DAHO ?

Il faut remplir et signer le formulaire Cerfa et joindre les documents demandés.

Pour vous aider :

Le formulaire et les documents doivent être envoyés en recommandé avec accusé de réception au secrétariat de la commission DALO du département dans lequel vous voulez être hébergé.

Les étapes de la procédure DAHO

Après avoir envoyé le recours, vous recevrez un courrier d’accusé de réception de la commission comprenant :

  • un numéro unique d’enregistrement de votre recours
  • la date à laquelle le recours a été reçu
  • la date limite à laquelle la commission doit prendre sa décision, c’est-à-dire 6 semaines après la réception du recours

1- Votre recours a été accepté, l’État a 6 semaines à partir de la date de la décision de la commission pour proposer une place en structure d’hébergement.

Vous devez :

  • Rester joignable et signaler tout changement dans votre situation (nouvelle adresse, naissance d’un enfant, etc.)
  • Répondre aux convocations du SIAO (Service Intégré d’Accueil et d’Orientation) ou des structures d’hébergement.
  • Accepter la proposition sauf si elle n’est vraiment pas adaptée à votre situation, sinon vous risquez de perdre votre priorité.

Si vous n’avez reçu aucune proposition dans le délai des 6 semaines, vous pouvez déposer, au tribunal administratif :

  • Dans un délai de 4 mois, un recours injonction pour qu’un juge ordonne à l’État de vous héberger et le condamne à payer une amende.
  • Sans délai, un recours indemnitaire pour qu’un juge ordonne à l’État de vous indemniser du préjudice que vous subissez en n’ayant pas d’hébergement. Ce recours doit se faire avec le soutien d’un avocat.

2- Si le recours a été rejeté et que vous n’êtes pas d’accord avec les motifs du rejet, vous pouvez :

  • Dans un délai de 2 mois, envoyer un recours gracieux à la commission. Il s’agit d’une simple lettre adressée en recommandé avec avis de réception où vous demandez à la commission d’étudier de nouveau votre dossier.
  • Dans un délai de 2 mois, déposer un recours contentieux “en excès de pouvoir” au tribunal administratif pour qu’un juge ordonne à la commission de vous reconnaître prioritaire. Ce recours doit se faire avec le soutien d’un avocat.

Si vous avez besoin d’aide pour remplir le formulaire et pour ces démarches, vous pouvez vous rendre dans une mairie qui vous orientera vers un service social ou une association.


Les Actualités de l'association

DALO : quel engagement des collectivités locales ?
Publié le 20 octobre 2024
On entend souvent dire que le DALO est l’affaire de l’État et de lui seul. Il ne concernerait ni les communes, ni les intercommunalités, ni les départements, ni les régions... C’est faux ! Bien sûr, la loi DALO a désigné l’État comme garant du droit au logement. C’était nécessaire pour que la (…)

Lire la suite

Le non respect de la loi DALO n’est pas la conséquence de la crise du logement, il en est la cause.
Publié le 14 septembre 2024
Avec plus de 100 000 ménages prioritaires DALO en attente au 31 décembre 2023 et seulement 21 000 relogements annuels, la liste d’attente s’allonge. Face au non-respect des obligations légales de l’État, la crise du logement est brandie comme excuse. Elle sert de paravent au renoncement des (…)

Lire la suite

Abbé Pierre : notre colère contre lui n’effacera pas nos colères avec lui
Publié le 8 septembre 2024
Les faits révélés par le Mouvement Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre bouleversent l’image que nous avions de leur fondateur. Certes je n’ai jamais cru à la sainteté de quiconque, mais les faits portés à notre connaissance sont graves. Il ne s’agit pas du non respect de ses engagements de (…)

Lire la suite