Association DALO

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« Logement d’abord » : vraiment ?

Le plan quinquennal 2018-2022 pour le « Logement d’abord » fixe un objectif louable : faire passer directement les personnes en détresse de la rue au logement. Le plan a permis une augmentation du nombre de logements d’insertion (intermédiation locative et pensions de famille). Il constitue une opportunité de progrès dans les territoires d’expérimentation où État et collectivités territoriales se mettent autour de la table, avec les associations et les Hlm, pour définir un projet de lutte contre le sans-abrisme.

Mais la sincérité de la démarche mérite d’être questionnée alors que l’on constate une réduction drastique des moyens de la politique du logement social tandis que l’ augmentation continue des capacités d’hébergement ne parvient pas à faire face à la progression du sans-abrisme.

Le logement est un droit fondamental de chacun et, depuis la loi DALO, l’État en est le garant. C’est pourquoi le « Logement d’abord » est un leurre s’il oublie l’essentiel : l’obligation de résultat.

Lire l’analyse de Bernard Lacharme


Les Actualités de l'association

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Publié le 4 décembre 2024
Le tourisme est un élément important de l’activité économique, un vecteur de découverte culturelle et d’échanges. Il mérite donc l’intérêt de la puissance publique et, pourquoi pas, son soutien. Cependant il n’est pas acceptable que son développement conduise à la réduction de l’offre de (…)

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DALO : quel engagement des collectivités locales ?
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On entend souvent dire que le DALO est l’affaire de l’État et de lui seul. Il ne concernerait ni les communes, ni les intercommunalités, ni les départements, ni les régions... C’est faux ! Bien sûr, la loi DALO a désigné l’État comme garant du droit au logement. C’était nécessaire pour que la (…)

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Le non respect de la loi DALO n’est pas la conséquence de la crise du logement, il en est la cause.
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Avec plus de 100 000 ménages prioritaires DALO en attente au 31 décembre 2023 et seulement 21 000 relogements annuels, la liste d’attente s’allonge. Face au non-respect des obligations légales de l’État, la crise du logement est brandie comme excuse. Elle sert de paravent au renoncement des (…)

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