Un mois après le début du confinement, le Collectif des Associations Unies tire un premier bilan pour les personnes sans-abris et mal logées.
La mise en place du confinement a constitué un choc dramatique pour les dizaines de milliers de personnes à la rue ou en habitat précaire, privées de leurs moyens de survie habituels. Peu à peu, la mobilisation des pouvoirs publics et des associations a permis des avancées : ouverture de centres d’hébergement dédiés aux malades, mobilisation complémentaire de places dans les hôtels, mise en place de l’aide alimentaire.
Pour autant, des milliers de personnes sont encore à la rue : chaque soir, près de 2000 demandeurs se voient refuser l’accès à un hébergement par le 115. D’autres personnes sont confinées dans des locaux impropres à assurer leur protection face à la pandémie : gymnases, chambres d’hôtel partagées.. Le confinement et les gestes barrière n’ont pas davantage de sens pour les occupants des bidonvilles et les résidants des foyers de travailleurs migrants surpeuplés. Il constitue une double peine pour les personnes hébergées chez des tiers ou logées dans des conditions indignes.
Beaucoup reste à faire et c’est pourquoi le Collectif des Associations Unies interpelle à nouveau pour demander des mesures de survie : la réquisition des hôtels et logements vacants, l’accès aux gants, gels, masques et à la garde d’enfants pour les travailleurs sociaux, des aides financières pour compenser les baisses de revenus et prévenir les impayés.
Lire le communiqué de presse
Lire le dossier complet