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Expulsions sans relogement, un déni du droit qui coûte cher

Les mesures exceptionnelles liées au Covid auront réduit le nombre des expulsions locatives effectuées par la police en 2020, mais que se passera-t-il demain, alors que l’augmentation de la pauvreté fait exploser le nombre des jugements d’expulsion ?

L’Association DALO rappelle que la loi donne à l’État la responsabilité de reloger toute personne dont le bail a été résilié, et ce quels que soient la saison et le contexte sanitaire. Faute de le faire, et faute d’assumer l’indemnisation des propriétaires concernés, on condamne à la rue des milliers de personnes. Au-delà des drames humains, cette pratique coûte très cher à la collectivité en termes d’hébergement, de soins, d’aide sociale et d’accompagnement vers un difficile retour au logement. Il est possible de faire autrement, en accompagnant en amont les ménages concernés, en mobilisant les logements sociaux et les dispositifs d’intermédiation locative.

La trêve hivernale et son pendant, la campagne d’expulsions policières menées chaque année du 1er avril au 31 octobre, constituent un déni du droit au logement, une pratique inhumaine et une absurdité économique. L’Association DALO appelle à y mettre fin en interdisant, de façon permanente et définitive, toute expulsion sans relogement.

Lire la tribune de Bernard Lacharme, Président de l’Association DALO, dans Libération


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